Universités, écoles de commerce, … Désormais un grand nombre de formations proposent une approche plus ou moins approfondie de l’entrepreneuriat, c’est-à-dire la manière pour créer son entreprise. Mais alors quelles études suivre pour monter son affaire ? Analysons.
NDLR : on n’oublie pas que pour monter son entreprise, il faut quelques documents obligatoires, que ce soit toutes les déclarations et immatriculations obligatoires, détenir un kbis, une dénomination sociale, etc. Sans ces procédures administratives, aux yeux de la loi, votre entreprise n’existe pas.
Sommaire
Depuis une école de commerce
La fibre innovante et entrepreneuriale se glisse dans toutes les écoles de commerce. Des cours spécifiques sont par ailleurs dispensés dans tous les cursus généraux, soit du bac+1 au bac+3.
Certaines écoles présentent des masters spécifiques à bac+6 spécifiquement orientés « entrepreneurs » comme dans les hautes écoles comme HEC ou l’ESSEC. Des business schools proposent également leur gamme dans cette branche comme l’EM Lyon Business School.
La grande majorité des écoles de commerce sont dotées d’incubateurs, soient des structures d’accompagnement de projets de création d’entreprise. Un incubateur propose aux entrepreneurs en herbe un appui en terme de locaux, de conseils avisés par des professionnels, et aussi parfois de financement.
Cependant, les écoles de commerce accusent des frais de scolarité très chers et des conditions d’admission souvent complexes. Cela représente un frein important pour les étudiants.
À l’université
Les Instituts Universitaires de Technologies (IUT)
Certains IUT proposent des licences professionnelles mention entrepreneuriat, accessibles depuis un bac+2. D’autres IUT offrent aussi des diplômes d’université création d’activité ou création d’entreprise, accessible à partir d’un bac+2 ou +3, comme le fait l’IUT de Sénart-Fontainebleau.
Des diplômes plus généraux, comme le DUT GEA (Gestion des entreprises et des administrations) permettent également d’avoir une vision globale de la vie entrepreneuriale grâce à un vaste éventail de matières.
À l’IUT de Paris Descartes, le DU Créateurs d’activités est accessible aux jeunes non ou peu diplômés.
Les Instituts d’Administration des Entreprises (IAE)
Les formations spécifiques à la création d’entreprise, de sa réflexion à sa gestion sont les atouts clés des IAE. Aussi appelés écoles universitaires de management, les masters en bac+5 sont pointus dans leur domaine et aussi réputés que ceux en écoles de commerce.
Tout comme les écoles de commerce, certains IAE sont équipés d’un incubateur pour aider les étudiants dans la réalisation de leur projet.
Le diplôme d’étudiant-entrepreneur (D2E)
Subordonné au statut national d’étudiant-entrepreneur, les étudiants sont accompagnés afin de mener à bien leur projet de création ou de reprise d’entreprise. Le niveau minimum requis pour accéder à ce diplôme est le baccalauréat ou équivalent. La durée de la formation est d’une année.
En formation continue
En tant que salarié ou demandeur d’emploi, il est tout à fait possible de reprendre ses études pour suivre une formation de création d’entreprise. Elles sont proposées par des organismes comme les Chambres de Commerce et d’Industrie ou les Chambres des Métiers et de l’Artisanat. Si vous n’avez pas le niveau pour avoir accès, la VAE ou Validation des Acquis de l’Expérience est un très bon moyen.
Des organismes indépendants proposent aussi des formations courtes (1 an en général) avec une certification à la clé pour toutes les personnes ayant un projet, peu importe son niveau d’avancement.
